La nuit de la mariée
125) Rabbi Shimon était assis et étudiait la Torah la nuit, quand la mariée, Malkhout, s’unit à son mari. Cette nuit-là, le lendemain, le jour de Shavouot, la mariée sera avec son mari sous la Houppa [dais nuptial], tous les amis, qui sont les membres du palais nuptial, doivent être avec elle et se réjouir avec elle dans les corrections dont elle s’est corrigée par eux, signifiant, s’engager dans la Torah, de la Torah aux Prophètes, des Prophètes aux Hagiographes, les interprétations des textes, et les secrets de la sagesse, car ce sont ses corrections et ses bijoux.
La mariée et ses servantes viennent et se tiennent sur leurs têtes, et elle est corrigée en eux et se réjouit en eux toute cette nuit. Le lendemain, le jour de Shavouot, elle vient à la Houppa uniquement avec eux. Et ces amis, qui s’engagent dans la Torah toute la nuit, sont appelés « les membres de la Houppa ». Et quand elle vient à la Houppa, HaKadosh Baroukh Hou les demande, les bénit et les couronne des couronnes de la mariée. Heureux sont-ils.
Explication : Il y a deux significations qui sont :
1) Les jours de l’exil sont appelés « nuit », car c’est le temps de la dissimulation de Sa face aux enfants d’Israël. A ce moment, toutes les forces de séparations des serviteurs du Seigneur dominent, et c’est précisément à ce moment-là que la mariée s’unit à son mari – par la Torah et les Mitsvot des justes, qui alors sont appelés ceux qui tiennent la Torah. Tous les degrés sublimes appelés « les secrets de la Torah » sont révélés par eux, et c’est pourquoi ils sont appelés « ceux qui les font », car ils font apparemment la Torah. Il s’avère que les jours d’exil sont appelés « nuit », où la mariée s’unit à son mari, et tous les amis, qui sont les membres du palais nuptial, sont ceux qui tiennent la Torah.
Après la réparation finale et la complète rédemption, comme il est écrit « il y aura un jour qui sera connu du Seigneur » et non un jour ni une nuit, lorsqu’en soirée il y aura la lumière. Le lendemain, la mariée sera avec son mari sous la Houppa, car alors BON retournera être SAG, MA sera AB, et AB est regardé comme le lendemain, et une nouvelle Houppa.
A ce moment, les justes sont appelés « les membres de la Houppa » qui s’engagent dans la Torah, en qui il n’y a pas d’actions, car alors il est écrit « et la terre sera remplie de la connaissance du Seigneur ». Et comme ces justes – par leurs bonnes actions – élèvent BON pour être SAG, par leur extension de la peur du passé, ils sont regardés comme faisant cette nouvelle Houppa, et c’est pourquoi ils sont appelés « les membres de la Houppa ».
2) La nuit de Shavouot est appelée « la nuit durant laquelle la mariée s’unit à son mari ». Il en est ainsi, car le lendemain, elle sera avec son mari sous la Houppa, le jour de Shavouot, le jour de la réception de la Torah. Cependant, c’est la même chose que dans la première explication, parce que le jour de la réception de la Torah, était déjà la réparation finale sous la forme de « Il avalera la mort pour toujours, et le Seigneur Dieu essuiera les larmes de tous les visages ». C’est comme il est écrit dans le verset : « Harout [gravé] sur les tables, ne prononce pas Harout mais Hérout [liberté], car la liberation de l’ange de la mort est arrivée.
Cependant, en raison du péché du veau, ils ont à nouveau abimé la correction. Ainsi, le jour de la réception de la Torah est la même chose que la réparation finale. Il s’avère que la nuit précédent la réception de la Torah, tous les Zivouguim des jours de dissimulation en elle, ont pris fin, et c’est pourquoi cette nuit est regardée comme la nuit lors de laquelle la mariée s’unit à son mari. Le lendemain, elle sera avec son mari sous la Houppa. C’est la fête de Shavouot, où la réparation de la « libéré de l’ange de la mort » se termine, qui est le moment où les justes – par leurs bonnes actions- font une nouvelle Houppa pour la mariée. Il m’est plus facile de continuer la clarification de la première explication, et celui qui observe sera capable de copier les mots au jour de Shavouot, car c’est une seule chose.
Tous ces amis, qui tiennent la Torah sont appelés « les membres du palais nuptial ». Ils doivent adhérer à la Sainte Shekhina [Divinité] qui est appelée « mariée », toute la nuit de l’exil. Parce qu’alors, lors des jours de l’exil, elle est corrigée par ceux qui tiennent la Torah, avec toutes ces bonnes actions et la Torah et les Mitsvot [commandements] qu’ils font, jusqu’à ce qu’elle soit purifiée du bien et du mal. Et elle sera invitée chez ceux qui s’engagent dans la Torah, en qui il n’y a pas d’action, et elle sera entièrement bien sans mal.
De ce fait, ceux qui tiennent la Torah – les membres du palais nuptial – doivent se réjouir avec elle de cette grande correction qui a été faite dans la mariée par eux, et se réjouir avec elle dans ses corrections dont elle s’est corrigée en eux, de s’engager dans la Torah, c’est-à-dire, dans les corrections qui viennent devant nous : De la Torah aux Prophètes, des Prophètes aux Hagiographes, les interprétations des textes, et les secrets de la sagesse, qui doivent être faites dans la joie.
Il s’avère que tous les degrés et la découverte des secrets de la Torah, qui sont la construction de la Shekhina à sa réparation finale, sont faits uniquement par ceux qui tiennent la Torah durant l’exil. C’est pourquoi, tous ces degrés et niveaux qui sortent durant l’exil sont appelés « les corrections de la mariée et de ses bijoux ». Ce sont ceux qui vont et qui détaillent de la Torah aux Prophètes, des Prophètes aux Hagiographes, et dans les interprétations des textes, et dans les secrets de la sagesse.
HGT est la Torah, NH est les Prophètes, Malkhout est les Hagiographes, Mokhin de VAK qui lui sont étendus; sont les interprétations des textes, et Mokhin de GAR qui lui sont étendus sont les secrets de la sagesse. Il en est ainsi car toutes ces corrections doivent s’étendre à la mariée cette nuit-là, où la mariée est complétée pour la réparation finale, qui est le jour de la Houppa.
« Elle et ses servantes viennent et se tiennent sur leurs têtes », elle se corrige en elles et se réjouissent toute la nuit. Les anges en qui les récipients de Akhoreim de Malkhout du premier état sont revêtus, sont appelés « servantes qui servent la Shekhina [Divinité] ». La Shekhina [Divinité] se tient sur leurs têtes – de ceux qui tiennent la Torah – comme il est dit « et sur ma tête est la Divinité de Dieu. »
Avec elle se trouvent les servantes qui la servent et elle se réjouit avec elles, quand elle est corrigée et va avec elles.
« Elle se réjouit avec elles toute la nuit » quand toute la période des corrections est appelée « nuit ». Le lendemain, elle ne se rend à la Houppa qu’avec elles. Le jour de la réparation finale, le jour de la Houppa, elle pourra entrer sous la Houppa uniquement avec ceux qui tiennent la Torah, qui l’établirent autant que cela a été nécessaire - de la Torah aux Prophètes, des Prophètes aux Hagiographes, et dans les interprétations des textes, et dans les secrets de la sagesse. Et c’est pourquoi ils sont appelés « les membres de la Houppa ».
Nous savons que la réparation finale n’amènera rien de nouveau avec elle, sauf par la lumière supérieure de Atik Yomin, quand toutes les MAN et MAD, tous les Zivouguim et les degrés qui sortent durant les 6000 ans, se rassembleront en un Zivoug et à un grand et honorable niveau, et par cela tout sera corrigé. A ce moment, la mariée entrera sous la Houppa et HaKadosh Baroukh Hou s’enquiert d’eux, de quiconque ayant déjà élevé MAN pour un Zivoug supérieur, car Il est apparemment assis et attend que tous se réunissent. Alors, Il demande et attend tout le monde. Après s’être réuni, le Zivoug de Rav Péalim OuMekabsté El est fait, et Il les bénit et les couronne, signifiant ils sont tous bénis et couronnés en même temps. Et alors, à la réparation finale, ils sont appelés « les couronnes de la mariée ».
126) Rabbi Shimon et tous les amis chantaient un chant de la Torah et chacun d’entre eux renouvelait les paroles de la Torah, et Rabbi Shimon était heureux, ainsi que le reste des amis. Rabbi Shimon leur dit : « Mes fils, heureux êtes-vous, car demain la mariée viendra à la Houppa uniquement avec vous, car tous ceux qui ont fait les corrections de la mariées cette nuit-là et qui se sont réjouis avec elle, seront inscrits et écrits dans le Livre du souvenir et HaKadosh Baroukh Hou les bénit de soixante-dix bénédictions et couronnes du monde supérieur.
Explication : Il est écrit « Vous avez dit : C’est une chose vaine de servir Dieu, et qu’avons-nous à gagner car nous avons respecté Ses préceptes…ils sont solidement établis ceux qui font le mal; oui, ils ont tenté Dieu, et ils se sont enfuis ». Il est écrit « ceux qui craignaient le Seigneur s’exhortèrent mutuellement; le Seigneur écouta et entendit, et un Livre du souvenir a été écrit devant Lui en faveur de ceux qui craignent le Seigneur et qui respectent Son nom. Ils seront Mien, dit le Seigneur des armées, le jour où Je ferai un remède ».
Nous devons comprendre ces mots. Quand ils se sont parlés et se sont dit des choses si méprisables « C’est une chose vaine de servir Dieu, et qu’avons-nous à gagner car nous avons respecté Ses préceptes », le prophète [Malachie] dit à leur propos « alors ceux qui craignaient le Seigneur s’exhortèrent mutuellement », ceux qui sont inscrits dans le Livre du souvenir devant Lui.
A la fin, quand le grand Zivoug de Atik Yomin, Rav Péalim OuMekabsté El apparait, une grande lumière apparaitra dans tous les mondes. Ce faisant, chaque chair se repentira complètement par amour, et nous savons que celui qui est récompensé de la repentance par amour, ses malveillances deviennent des mérites. C’est ce que le prophète dit de ces méchants qui maudissent et jurent entre eux : « il est vain de servir Dieu, et qu’avons-nous à gagner car nous avons respecté Ses préceptes ».
Le grand jour de la réparation finale, quand la lumière de la repentance de l’amour apparaitra, même les pires malveillances deviendront des mérites, et ceux qui parlent seront regardés comme ceux craignant le Seigneur. A la réparation finale, comme le prophète a dit « ils seront Mien, dit le Seigneur des armées, le jour où Je ferai un remède », signifiant le jour de la réparation finale. Pour cette raison, il y a nécessairement un livre du Souvenir devant Lui, pour les malveillances et les crimes qui ont été commis dans le monde, car Il a besoin d’eux pour le jour où Il fera le remède, car alors ils deviendront des mérites et se joindront et complèteront le niveau de la lumière de la réparation finale.
Comme il est écrit : « et un Livre du Souvenir est écrit devant Lui, pour ceux qui craignent le Seigneur et qui estiment Son nom. Ils seront Mien dit le Seigneur des armées, le jour où Je ferai le remède », car alors j’aurai besoin d’eux pour compléter le niveau. Le prophète termine par « et J’aurai pitié d’eux comme un homme a pitié de son fils qui le sert, car alors ils seront précieux pour Moi et chers à Moi, comme s’ils étaient parmi ceux qui Me servent ».
« Ils seront tous inscrits et écrits dans le Livre du Souvenir » vient pour inclure, que même les malveillances qu’ils ont commises seront alors inscrites et écrites dans le livre du souvenir. Et HaKadosh Baroukh Hou les écrira comme si elles étaient des mérites, et comme s’ils Le servaient, comme le prophète l’a dit.
Le chiffre soixante-dix suggère Mokhin de Hokhma et GAR, qui sont appelés « couronnes ». Une bénédiction est sur la lumière de Hassadim. Le monde a été créé par le Beit dans une Brakha [bénédiction], comme il est écrit « un monde de Hessed [grâce/miséricorde] sera construit », dans VAK. Il est également dit qu’à la réparation finale, la lumière de Hassadim sera aussi dans les soixante-dix couronnes, comme Hokhma, car MA et BON s’élèveront à AB SAG, et c’est le sens d’HaKadosh Baroukh Hou les bénissant de soixante-dix bénédictions et couronnes du monde supérieur, de AB SAG. Par conséquent, à ce moment, les bénédictions seront également considérées comme le chiffre soixante-dix.
127) Rabbi Shimon commença et dit : « les cieux racontent la gloire de Dieu ». La mariée se réveille pour entrer sous la Houppa, le lendemain, elle est corrigée et brille de ses décorations avec les amis, qui se sont réjouis avec elle tout au long de cette nuit, et elle est heureuse avec eux.
128) Le lendemain, plusieurs multitudes, armées et camps se rassemblent autour d’elle, et elle et tous, toutes ces armées et camps, attendent tous ceux qui l’ont corrigée dans l’engagement dans la Torah cette nuit-là. Quand ZA et Malkhout se sont connectés ensemble et que Malkhout voit son mari, ZA, il est écrit « les cieux racontent la gloire de Dieu». « Les cieux » sont le marié, qui entre sous la Houppa, ZA, qui est appelé « cieux », et « racontent » signifie qu’ils brillent comme la splendeur du saphir, qui éclaire et resplendit de la fin du monde à la fin du monde.
Explication : le jour de la réparation finale est appelé « demain » comme il est écrit « pour leur faire aujourd’hui et recevoir leur récompense demain ». « Les multitudes » sont les nations de la terre qui ne servent pas le Seigneur. « Les armées » sont les serviteurs du Seigneur et « les camps » indiquent les camps supérieurs, qui sont les anges qui accompagnent les âmes, comme il est écrit « car Il donna à Ses anges mission de vous protéger dans tous vos chemins ».
« Et elle et tout le monde attendent chacun », car comme HaKadosh Baroukh Hou s’enquiert de chacun, de même, la Shekhina attend chacun. Puisque ZA et Malkhout s’unissent ensemble, Malkhout voit son mari, car elle ne peut pas voir son mari avant qu’ils ne se rassemblent tous et dépendent l’un de l’autre.
Les cieux sont le marié qui entre sous la Houppa. Le Zohar explique qu’à la réparation finale dont il est écrit « et la lumière de la lune sera comme la lumière du soleil ». Il dit que les cieux sont le marié qui entre sous la Houppa parce que HaKadosh Baroukh Hou est appelé « cieux » et au moment de la réparation finale, Il est appelé « un mari », comme il est écrit « et comme le marié se réjouit de sa mariée, ton Dieu se réjouira de toi ».
Partout où il est écrit « et le Seigneur descendit » il s’agit du Din [jugement] ou de Guévoura parce que cela indique une descente de Sa grandeur et de Sa sublimité, car « Force et joie Son lieu ». Cependant, à la réparation finale – quand tous les défauts et les malveillances se transformeront en mérites, il sera clair que toutes les descentes étaient des ascensions – HaKadosh Baroukh Hou sera appelé « un marié » et la sainte Shekhina [Divinité] sera appelée « mariée ».
Une Kalah [mariée] vient des mots la réparation finale comme dans le verset « maintenant le jour où Moïse a terminé [hébreu : Kalot] d’établir le tabernacle », signifiant quand il a complété le travail du tabernacle, en l’érigeant. Le mot Hatan [marié] indique également une descente comme nous avons appris dans « Descend de ton degré et épouse une femme ». Cependant, cette descente est plus grande que toutes les descentes précédentes, car elle est vis-à-vis de la mariée – la Shekhina [Divinité] à la réparation finale.
Une Houppa est une réunion et un rassemblement de toute la lumière réfléchie qui sort par MAN que les justes élèvent dans tous ces Zivouguim du HaKadosh Baroukh Hou et Sa Shekhina [Divinité], qui sont apparus les uns après les autres durant tous les jours et temps des 6000 ans. Maintenant, ils sont tous devenus une seule grande lumière de la lumière réfléchie qui monte et plane sur HaKadosh Baroukh Hou et Sa Divinité, qui sont à présent appelés « marié et mariée ». La lumière réfléchie plane sur eux comme un dais nuptial [Houppa] et c’est la raison pour laquelle, à ce moment les justes sont appelés « membres de la Houppa » car chacun a une part dans cette Houppa, pour étendre MAN qu’il a élevé au Massakh dans Malkhout en élevant la lumière réfléchie. Quand il est dit « les cieux » c’est le marié entrant sous la Houppa. Cela se réfère au moment de la réparation finale, à ce moment, HaKadosh Baroukh Hou est appelé marié qui entre alors sous sa Houppa.
Le mot « racontent » signifie qu’ils brillent comme l’éclat du saphir, qui illumine et brille de la fin du monde à la fin du monde.
« Racontent » signifie le grand Zivoug qui aura lieu dans le futur, des mots « une femme raconte à son mari ». Saphir est le nom de la Divinité des mots « et sous Ses pieds était comme un parvis de saphir ». La splendeur du saphir signifie la lumière réfléchie qu’elle élève de bas en haut. « Illumine » signifie la lumière directe. « Brille » est la lumière réfléchie, et par ce grand Zivoug qui est fait à la réparation finale, qui est un rassemblement de tous les Zivouguim, la lumière directe et la lumière réfléchie dans ce Zivoug illuminent et resplendissent de la fin du monde à sa fin, comme il est écrit « les cieux racontent ».
129) « La gloire de Dieu » est la gloire de la mariée, Malkhout, qui est appelée El [Dieu]. Il est écrit « Dieu est en colère chaque jour ». Tous les jours de l’année, elle est appelée « Dieu » et maintenant à la fête de Shavouot, quand elle est déjà entrée sous la Houppa, elle est appelée « gloire » et elle est appelée « Dieu ». Ceci indique un double honneur, une double lumière, et une double gouvernance.
Il en est ainsi parce que le nom « Dieu » est le nom de la grande Hessed [miséricorde]. Il est écrit « Dieu est en colère chaque jour ». Cela semble être l’opposé de Hessed. La chose est comme il est écrit « et il y eut un soir, il y eut un matin, un jour ». La Sainte Divinité est la petite lumière pour le gouvernement de la nuit, et elle est appelée « la peur des cieux », car les justes doivent élever MAN par leur réveil d’en bas et la corriger avec le Massakh qui élève la lumière réfléchie. Alors, l’abondance est attirée de haut en bas et non autrement.
Il est écrit « Dieu a fait pour qu’on Le craigne ». Il en est ainsi parce qu’il ne peut y avoir un réveil d’en bas ni l’élévation de MAN sans peur. C’est pourquoi il est considéré qu’elle gouverne la nuit, car par l’absence de lumière, qui est la nuit – qui inclut tous les jugements et tourments, qui sont opposés à la qualité du jour, Hessed – il y a la peur de Lui. S’il n’y avait pas la peur, la mesure du jour et du matin ne serait pas apparue.
Il est écrit « et il y eut un soir, il y eut un matin, un jour ». La nuit entre aussi dans le matin, car s’il n’y avait pas la nuit, il n’y aurait pas eu de matin, il est impossible sans elle. Il est écrit « Dieu est en colère chaque jour » parce que la qualité de Hessed, appelée « Dieu » apparait uniquement grâce à la nuit, considérée comme la colère. Et c’est pourquoi la colère est considérée aussi comme Hessed, car Hessed ne peut apparaitre autrement. Dans ce sens, la Shekhina [Divinité] est aussi appelée « Dieu ».
Il est écrit « Gloire de Dieu » cela se réfère à la gloire de la mariée, qui est appelée « Dieu ». Et « Dieu est en colère chaque jour » parce qu’il est impossible d’avoir un jour sans la colère de la nuit. Tous les jours de l’année, elle est appelée « Dieu », ainsi que durant les six jours d’action ; pour chacun d’eux il est écrit : « et il y eut un soir, il y eut un matin, un jour » ou « second jour » etc. il s’ensuit que la nuit prend le nom du jour, de ce fait, lors des six jours de l’action comme durant les 6000 ans, elle est appelée « Dieu », qui est le nom de Hessed.
Et à présent à la fête de Shavouot, quand elle est déjà entrée sous la Houppa, elle est appelée « gloire » et elle est appelée « Dieu » parce qu’au grand Zivoug de la réparation finale, la lumière de la lune sera comme la lumière du soleil, comme il est écrit : « quand le soir, il y aura de la lumière ». Ainsi, ses degrés sont doublés, car durant les 6000 ans dans l’état de lune elle était « et il y eut un soir, il y eut un matin », et maintenant, quand elle est elle-même devenue aussi grande que le soleil, qui est ZA, appelé « gloire », elle a une double gloire, car elle est devenue à présent l’essence de la gloire, parce qu’elle a grandi comme ZA.
C’est pareil avec la « double lumière » car durant les 6000 ans, elle s’est également inclue dans la lumière du matin, comme il est écrit « et il y eut un soir, il y eut un matin, un jour ». Mais à présent qu’elle a grandi comme le soleil, elle devient l’essence de la lumière, et il s’avère qu’elle a sa propre lumière sur la lumière, en raison de son inclusion précédente.
Il en est de même avec le « double gouvernement » parce que durant les 6000 ans, elle avait le gouvernement, qui était une gouvernement avec uniquement une petite lumière, car la nuit gouvernait, mais maintenant le gouvernement du jour lui a également été ajouté, car elle a grandi comme la lumière du soleil, qui est le gouvernement du jour. Ce faisant, elle nous dit que nous ne devons pas nous tromper en disant que quand elle a grandi pour être comme la lumière du soleil, ses propres degrés – qu’elle avait durant les 6000 ans – se sont annulés. Ce n’est pas le cas. Mais il y a seulement un ajout ici à ses propres degrés, de façon à ce qu’elle ait une double gloire.
130) Alors, à ce moment, quand les cieux, ZA, entrent sous la Houppa et viennent et l’illuminent, tous ces amis qui l’ont établi dans l’engagement dans la Torah la nuit sont connus par leurs noms, comme il est écrit « le firmament raconte l’œuvre de Ses mains ». « L’œuvre de Ses mains » sont ceux avec le signe de l’alliance, comme il est écrit : « et confirme nous l’œuvre de nos mains » qui est un signe de l’alliance, imprimé dans la chair de l’homme.
Commentaire : Les amis sont ceux qui tiennent la Torah, en qui il y a une action, qui est le bien et le mal. Et même ces parties dont le mal est toujours sans correction sont également connues par leurs noms de sainteté, comme il est écrit : « Le firmament raconte l’œuvre de Ses mains », car le firmament est le livre du souvenir, la lumière du grand Zivoug, qui amène à la repentance par amour, quand les malveillances deviennent pour eux des mérites. Et ceux qui calomnient, il sera dit d’eux « alors ceux qui craignaient le Seigneur s’exhortent mutuellement. »
Il s’avère que cette action, qui maintient la Torah, en qui il y a le bien et le mal, où il y a le bien pour celui qui est récompensé et le mal pour celui qui n’est pas récompensé, maintenant cette action s’est élevée pour être sainte et devenir l’œuvre des mains du HaKadosh Baroukh Hou. Même ceux qui n’ont pas été récompensés « le firmament raconte d’eux » et alors ceux qui craignent le Seigneur, s’exhortent mutuellement ». Il s’avère que tous les amis ne faisaient que le saint travail car ils l’établissaient pour la Houppa, et ils étaient tous connus par leurs noms.
« Et confirme nous l’œuvre de nos mains ». Il semblerait que la preuve soit contradictoire, car l’écrit dit : « l’œuvre de nos mains » et non « l’œuvre de Ses mains ». Cependant, il n’apporte pas la preuve du texte, sauf que le signe de l’alliance est appelé « l’œuvre de nos mains ». « Confirme pour nous » est la fondation, qui établit et trouve toute la structure, et la correction de la fondation [Yessod] est la circoncision. Ainsi, le signe de l’alliance est appelé « l’œuvre de nos mains », car nous enlevons le prépuce de Yessod [fondation] et c’est l’œuvre de nos mains. Ce n’est qu’avant la réparation finale.
Mais à la réparation finale, tout apparaitra comme le travail des mains du HaKadosh Baroukh Hou, et Lui-même sera celui qui enlèvera le prépuce. Il est dit « l’œuvre de Ses mains ». Ce sont ceux avec le signe de l’alliance, car alors HaKadosh Baroukh Hou Lui-même enlèvera le prépuce, comme il est écrit : « Le firmament raconte l’œuvre de Ses mains ». Et il apporte une preuve à la correction de l’alliance, qui est à présent appelée « l’œuvre de nos mains », des mots « et confirme nous l’œuvre de nos mains ».
131) Le vieux Rav Hamnouna Saba a dit : « Ne laisse pas ta bouche faire ta chair pécher ». L’homme ne doit pas faire que sa bouche fasse arriver une mauvaise pensée, et fasse que la sainte chair – en qui la sainte alliance est scellée – pèche. S’il le fait, il est attiré en enfer. L’assigné à l’enfer, dont le nom est Douma, et plusieurs dizaine de milliers d’anges destructeurs sont avec lui. Il se tient à la porte de l’enfer, et il n’a pas la permission de s’approcher de tous ceux qui gardent la sainte alliance dans ce monde.
Arriver à une mauvaise pensée signifie un avertissement, que chaque personne devrait se soucier de sa bouche – qui est l’ascension de MAN par la Torah et la prière – pour qu’elle soit en complète pureté. Il en est ainsi parce que si la Sitra Akhra a une prise sur elle, la Sitra Akhra recevra sa MAN, et la conduira à remettre en cause le Seigneur, signifiant les pensées parasites. Alors, cela engendrera le péché de la sainte chair, en qui la sainte alliance est scellée, car par les pensées, il attire le prépuce sur la sainte alliance et la sainte Neshama [âme] tombe prisonnière entre les mains de la Sitra Akhra, et alors la Sitra Akhra attire son âme en enfer. C’est comme Rabbi Elazar a dit « que de cette chose, dont il ne sait pas avec certitude, ce vain firmament appelé Tohu, est fait, et il tombe entre les mains de Lilith. Ici, cependant, il parle d’un défaut précisément dans la sainte alliance de l’union.
« Et fait que la sainte chair – en qui la sainte alliance est scellée – pèche » cela fait référence à la sainte Neshama, qui est liée et gardée par la sainte alliance, comme il est écrit : « De ma chair je verrai Dieu ». Vraiment de ma chair, car chaque fois que l’homme est écrit dans cette sainte inscription de ce signe, il y voit HaKadosh Baroukh Hou, de lui vraiment, et la sainte Neshama s’y accroche par le signe de l’alliance. Et s’il n’est pas récompensé, n’ayant pas gardé ce signe, il est écrit de lui « par le souffle de Dieu, ils périssent ».
« Cela engendrera le péché de la sainte chair », signifiant que par la force des pensées, le prépuce – la Sitra Akhra – touche une fois de plus la sainte alliance. Ce faisant, la Neshama [âme] de Dieu le quitte immédiatement. C’est pourquoi, il est dit dans le Zohar que l’arbre crie « Méchant ! Ne me touche pas ! » Car l’arbre est Yessod, et Ateret Yessod, l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
L’assigné à l’enfer, son nom est Douma, Douma vient du mot Demama [silence], car il prend l’âme de vie et la laisse silencieuse, qui est la mort. Nous pouvons également interpréter que c’est parce qu’il est l’ange qui apporte les pensées au pécheur et fait que les pensées du HaKadosh Baroukh Hou sont similaires aux pensées d’une femme en couche. Il en est ainsi, parce qu’à chaque fois qu’un homme comprend que Ses pensées ne sont pas nos pensées, ni Ses chemins, nos chemins, qu’une pensée ne peut absolument pas Le saisir– ni Ses pensées, ni Sa gouvernance - il ne s’imaginera même pas qu’il puisse Le remettre en question.
Mais à cause du péché, l’ange Douma court après lui et place en lui l’esprit d’un imbécile disant qu’une femme en couche est comme le Seigneur en pensée et raison. Et alors il est capable de toutes sortes de pensées, et il l’attire en enfer. Ainsi, toute sa force est dans le nom Douma. Comme dans la bénédiction « qui est comme Toi, Maitre des actions puissantes, et qui Te ressemble, un roi qui fait mourir et fait vivre », signifiant que dans l’échec, dans « qui est comme toi », il y a la mort, et dans la compréhension où il n’y a rien comme Lui, il y a la vie.
Il a été dit : « et plusieurs dizaine de milliers d’anges destructeurs sont avec lui. Et Il se tient à la porte de l’enfer ». C’est parce que les pensées qu’il apporte à un homme sont en myriades [10 000 ainsi que nombreux] et elles sont toutes à la porte de l’enfer, c’est-à-dire, c’est la porte par laquelle l’homme est attiré en enfer, même si ce n’est pas l’enfer lui-même.
« Et il n’a pas la permission de s’approcher de tous ceux qui gardent la sainte alliance dans ce monde ». Cela signifie que même s’ils n’étaient pas entièrement propres et qu’il y a toujours en eux, l’action du bien et du mal, néanmoins s’ils gardent la sainte alliance d’une manière à ne jamais poser de question, l’ange Douma n’a pas la permission de les attirer en enfer.
132) Le roi David a eu peur quand cette chose lui est arrivée. A ce moment, Douma monta devant HaKdosh Baroukh Hou et Lui dit : « Maitre du monde, il est écrit dans la Torah : un homme qui commet l’adultère avec la femme d’un autre homme… sera mis à mort ». Et il est écrit « tu ne n’auras point de relations sexuelles avec la femme d’autrui » ? David qui a désacralisé son alliance avec débauche, qu’en est-il de lui? »
HaKadosh Baroukh Hou lui dit : « David est juste, et la sainte alliance se tient fermement, car il est évident pour moi que Bat Sheva était faite pour lui depuis le jour où le monde a été créé. »
Commentaire : Même s’il n’avait pas péché, comme nous avons appris que « quiconque dit : « David a péché, est une erreur », mais il a eu peur comme s’il avait vraiment péché, en raison des diffamateurs de Douma. Il est écrit dans la Torah « un homme qui commet l’adultère avec la femme d’un autre homme… sera mis à mort ». Et il est écrit « « tu ne n’auras point de relations sexuelles avec la femme d’autrui ». Le Zohar apporte deux versets, un pour la punition et un comme avertissement.
Et Il lui répondit que David n’avait pas pensé commettre une infraction parce que Bat Sheva était sa conjointe depuis la création du monde, ainsi il n’a jamais détérioré l’alliance et la sainte alliance se tient fermement. Quand il convoita, il convoita pour lui-même. La raison pour laquelle Ouriah l’a prise avant David est qu’Ouriah la prise par compassion, bien qu’elle ne fût pas sienne, et ceci doit être compris.
Mâle et femelle sont deux moitiés d’un corps. Ainsi, si elle est la moitié du corps du roi David, comment Ouriah - qui n’avait rien en commun avec elle – l’a prise ? Le fait est que Bat Sheva est vraiment la Noukva de David depuis le jour où le monde a été créé, car David est le mâle dans Malkhout et Bat Sheva est la femelle dans Malkhout. Cependant, tant qu’il y avait une ascension de Malkhout à Bina, au moment de la correction de Malkhout pour l’émanation des mondes –- pour l’adoucir avec la qualité de la compassion– Bat Sheva avait également besoin de cet adoucissement dans GAR. Sans cet adoucissement, elle n’aurait absolument pas pu enfanter l’âme du roi Salomon.
Ouriah le Hittite était une très haute âme, car elle était entièrement GAR, comme son nom le prouve, Ohr Ya [lumière de Youd- Hey] car il n’y avait rien sous la forme de VAK en lui, qui est le Vav Hey. Par conséquent, pour adoucir Bat Sheva avec la qualité de la compassion, Ouriah –GAR - l’a prise, et elle s’est adoucie par lui, et ensuite elle convint pour le royaume sur Israël. C’est pourquoi il a été dit qu’Ouriah l’a prise par compassion pour l’adoucir avec compassion, dans le nom Ya dans Ouriah. C’est pourquoi, il l’a prise même si elle n’était pas sienne.
133) Douma lui dit : « Si c’est révélé devant Toi, ce n’est pas révélé devant lui ». HaKadosh Baroukh Hou lui dit « qui plus est, tout ce qui est arrivé, l’était avec ma permission, car tous ceux qui vont en guerre, aucun d’eux ne part avant qu’il ne donne le divorce à sa femme ». Douma Lui dit ; « ainsi, il aurait pu attendre trois mois, mais il n’a pas attendu ». Il lui répondit « en quoi cela te concerne-t-il ? Ce n’est qu’à un endroit où nous avons peur qu’elle est peut-être tombée enceinte. Mais il M’a été révélé qu’Ouriah ne s’était jamais approché d’elle, car Mon nom est signé en lui en témoignage, il est écrit Ouriah avec les lettres Ohr [lumière] Ya [Youd Hey, lettres du Seigneur]. Il est écrit Ouriahou, avec les lettres Ohr Youd Hey Vav. Mon nom est scellé en lui comme un témoignage qu’il n’a jamais eu de rapports intimes avec elle.
Explication : en quoi le nom Youd Hey dans Ouriah témoigne qu’il n’a jamais touché Bat Sheva ? Dans l’allégorie du Prophète Nathan, il compare David à un homme riche, Ouriah à un homme pauvre, Bat Sheva à l’agneau d’un homme pauvre et la Sitra Akhra à un voyageur. Il est écrit que l’homme pauvre n’a rien sauf un petit agneau, car Ouriah était de GAR sans VAK. Il est écrit Ouriah et il est écrit Ouriahou, car le nom Ouriahou est écrit avec Youd Hey Vav [à la fin en hébreu] Youd Hey est GAR, Vav est VAK.
Cependant, ici il n’est écrit qu’Ouriah, sans le Vav, indiquant qu’il n’avait pas VAK en lui, mais Hokhma sans Hassadim. C’est pourquoi il est considéré comme pauvre, sans rien, car la lumière de Hassadim est suggérée dans « tout ». Il est écrit « rien sauf un petit agneau qu’il avait acheté et nourri. ». C’est Bat Sheva qu’il avait acheté. Cela indique qu’elle n’est pas une partie de son âme, mais qu’il l’a seulement acheté pour la maintenir et pour la corriger avec compassion. Tel est le sens de « qu’il avait acheté et nourri ».
Il est également écrit « et elle grandit avec lui et ses enfants ensemble ». Cela indique qu’il lui a donné sa Gadlout, comme à ses fils, c’est-à-dire « elle mangera de son pain et boira de sa coupe et reposera sur sa poitrine ». Et donc, nous ne devrions pas nous tromper en pensant qu’il s’est également approché d’elle. C’est pourquoi le verset termine « et était comme une fille pour lui », et non une femme.
Ainsi, le texte témoigne qu’Ouriah ne s’est pas approché d’elle. Mais le Zohar explique pourquoi il ne s’est pas approché d’elle et dit donc « Il est écrit Ouriah et il est écrit Ouriahou », en qui Mon nom est scelllée, comme témoignage qu’il n’a jamais eu de relations intimes avec elle, signifiant le nom Ya sans Vav, qui indique l’absence de Hassadim, Vav. C’est la raison pour laquelle il n’a pas pu s’approcher d’elle, car il n’y a pas de Zivoug sans la lumière de Hassadim. Il s’ensuit que le nom Ya qui est signé dans son nom témoigne qu’il n’était pas du tout approprié pour s’accoupler avec elle.
134) Douma lui dit : « Maitre du monde, c’est ce que J’ai dit. Si cela T’es révélé qu’Ouriah n’a pas couché avec elle, est-ce que cela lui a été révélé ? Il aurait dû attendre trois mois. Qui plus est, si Tu dis que David savait qu’il n’avait pas couché avec elle, pourquoi David l’a-t-il éloigné et lui a ordonné d’avoir des relations intimes avec sa femme, comme il est écrit : « descends dans ta maison et laves tes pieds » ?
135) Il lui dit : « Il ne le savait sûrement pas, mais il a attendu plus que trois mois, car il y eut quatre mois. Nous avons appris que le 15 de Nissan, David envoya une proclamation dans tout Israël de partir en guerre. Ils étaient avec Yoav le 7 de Sivan, et partirent et détruisirent la terre des enfants d’Amon. Ils s’y attardèrent durant Sivan, Tamouz, Av et Eloul [mois du calendrier hébraïque] et ce qui est arrivé avec Bat Sheva eut lieu le 24 d’Eloul. Et à Yom Kippour, HaKadosh Baroukh Hou lui pardonna son infraction. Certains disent que c’est le 7 d’Adar, qu’il a fait la proclamation, et ils se sont rassemblés le 15 de Aiyar, et le 15 d’Eloul il y eut ce qui est arrivé à Bat Sheva, et le Jour de Kippour il a été annoncé que comme il est écrit « le Seigneur a également emporté ton péché, tu ne mourras pas », c’est-à-dire tu ne mourras pas par la main de Douma.
Douma est assigné à l’inceste et ce péché a été expié à Yom Kippour. Il s’avère qu’il ne meurt pas par la main de Douma. Cependant sa mort a été en raison du péché à l’égard Ouriah qu’il tua avec l’épée des enfants d’Amon, comme il est écrit : « parce que David a fait ce qui est droit aux yeux du Seigneur et n’a pas désobéi, tous les jours de sa vie, à tout ce qu’Il lui avait été commandé, à part l’affaire d’Ouriah, le Hittite ». Il a donc dit « tu ne mourras pas de la main de Douma, l’assigné à l’inceste, mais uniquement pour l’affaire d’Ouriah le Hittite. »
136) Douma dit « Maitre du monde, Je n’ai qu’une chose à son égard : Il a ouvert sa bouche et a dit : « car le Seigneur vit, certainement l’homme qui a fait cela mérite de mourir ». Il s’est lui-même condamné à mort, et c’est pourquoi j’ai la force de le tuer ». Le Seigneur lui dit : « Tu n’as pas la permission de le tuer, car il s’est confessé devant Moi et a dit : J’ai péché devant le Seigneur », bien qu’il n’ait pas péché. Mais pour son péché pour le meurtre d’Ouriah, J’ai écrit pour lui une punition et il l’a accepté ». Immédiatement, Douma retourna à sa place, déçu.
Explication : La Mitsva [commandement] de la circoncision est liée à la lettre de l’alliance du nom Eloha. Il y a deux points dans le nom Eloha [Dieu], dans le Hey du nom Elohah, Malkhout : jugement et compassion. Toute la correction de l’alliance est dans la force du jugement qui est cachée et dissimulée et la compassion est apparente. Alors le nom Eloha est sur lui, parce que bien qu’il y ait également Malkhout ici, sur qui il y avait la première restriction, le jugement, et tous les extérieurs sucent d’elle, néanmoins, parce qu’elle est cachée et dissimulée, et que seule la qualité de la compassion de Bina est révélée, les extérieurs n’ont pas la force de s’accrocher à elle. Et il n’a pas la permission de s’approcher de tous ceux qui gardent la sainte alliance dans ce monde.
Mais celui qui détériore l’alliance dévoile le jugement dans Malkhout, dans le Hey de Eloha, et tous les extérieurs s’approchent d’elle immédiatement pour la sucer, car elle est leur lot entier et toute leur vitalité. Par conséquent, la sainte âme, signifiant le nom Eloha s’en va immédiatement.
David était de Malkhout qui était adoucie avec la qualité de la compassion. De ce fait, il avait besoin d’une surveillance plus serrée pour que le jugement dans Malkhout ne se révèle pas à lui. Ainsi en disant « car le Seigneur vit, certainement l’homme qui a fait cela mérite de mourir » condamnant celui qui détériore l’alliance en donnant l’agneau de l’homme pauvre au voyageur, qui est la Sitra Akhra, sa sentence est la mort, le jugement devant la Sitra Akhra apparait en lui, en personne, signifiant l’ange Douma. C’est pourquoi il voulait attraper l’âme de David car par ces mots, la force du jugement qui est cachée et dissimulée en lui apparait.
Telle est la signification de ce que l’ange Douma a dit « Je n’ai qu’une chose à son égard : Il a ouvert sa bouche et a dit : « car le Seigneur vit, certainement l’homme qui a fait cela mérite de mourir ». Il s’est lui-même condamné à mort par ces mots, il a condamné à mort celui qui détériore une alliance. Il s’avère qu’il s’est lui-même condamné à mort parce que ce faisant, le jugement qui était caché dans son âme est apparu et donc j’ai de la force sur lui, je le domine pour sucer son âme ».
Par ces paroles qu’il a dite, il s’est condamné lui-même à mort, il a fait apparaitre le jugement devant la Sitra Akhra comme quelqu’un endommageant l’alliance et l’ange Douma voulait s’accrochait à son âme pour l’attirer en enfer. HaKadosh Baroukh Hou lui dit : « il s’est déjà confessé devant Moi et s’est repenti de l’inceste, bien qu’il n’ait pas péché du tout. Cette repentance l’a aidé quand il s’est condamné lui-même à mort, tu n’as donc pas la permission de t’approcher de lui. »
« Mais pour son péché relatif au meurtre d’Ouriah, J’ai inscrit sur lui une punition et il l’a accepté ». Autrement dit, par le péché du meurtre d’Ouriah par l’épée des enfants d’Amon, il a déjà reçu de Moi sa punition et ceci ne te concerne pas, car tu es uniquement assigné à l’inceste. » Immédiatement Douma retourna à sa place, à l’entrée de l’enfer, déçu.
137) David dit à ce propos : « Si le Seigneur ne m’avait pas aidé, mon âme aurait presque résidé avec Douma ». « Si le Seigneur ne m’avait pas aidé » signifie que s’Il n’était pas devenu mon gardien et surveillant, à l’égard de l’ange Douma, « aurait presque », comme un fin fil entre moi et l’autre côté, il aurait été si proche que « mon âme… résidé avec Douma », avec l’ange Douma en enfer.
Explication : David est Malkhout, de qui il est écrit ; « Ses jambes descendent en enfer » car elle est le Sioum [fin] de sainteté, par qui la Sitra Akhra et les Klipot sont maintenues, comme il est écrit « Son royaume gouverne tout ». Cependant, quand Malkhout est corrigée avec la qualité de la compassion, elle est regardée comme deux points : le point du jugement de lui-même, et le point de la compassion, qu’elle a reçu de Bina. De plus, le jugement en elle est caché et dissimulé, et seule la compassion en elle, est apparente.
Par cette correction, la Sitra Akhra n’a qu’une fine lumière de l’illumination de Malkhout. Ceci est regardé comme la racine et c’est suffisant pour la persistance des Klipot, mais elles n’ont pas du tout de force pour s’étendre. Cette racine est également appelée « un fil fin » signifiant une racine fine pour les péchés. Comme nous avons appris, « au début, c’est comme un fil d’araignée et plus tard cela devient comme la corde d’une charrette ». Elle est appelée « fine » parce son jugement est caché et dissimulé dans le point de la compassion.
Cependant celui qui endommage l’alliance fait que le point de jugement en Malkhout apparait, et alors les Klipot s’approchent d’elle et sucent d’elle une grande abondance, recevant de la force pour une grande expansion. Et celui qui le fait, perd son âme de ses mains. Et quand il est récompensé et se repent, il corrige à nouveau Malkhout dans la correction de qualité de la compassion, et c’est pourquoi c’est appelé repentance [qui signifie retour en hébreu]. Elle a les lettres de Tashouv Hey, qui l’a ramènent à sa place, à la qualité de la compassion, et la force du jugement est caché à nouveau à l’intérieur d’elle, comme une fine bougie.
« Si le Seigneur ne m’avait pas aidé » devenant mon gardien et mon surveillant, signifiant qu’Il a accepté ma repentance et a repoussé l’ange Douma à sa place. Il a ramené Malkhout à sa place, à Midat ha Rakhamim, et il n’a laissé de Midat ha Din qu’une fine bougie, de la taille d’un fil fin, qu’il y a entre lui et la Sitra Akhra.
Autrement dit, ce n’est que ce minuscule montant qui doit rester entre Malkhout et la Sitra Akhra, pour la faire exister dans une illumination diminuée, appelée « un fil fin », de cette taille pour que mon âme ne réside pas avec Douma. Et cette taille m’a sauvé de tomber entre les mains de l’ange Douma. Car si le jugement dans Malkhout n’était pas redevenu de la taille d’un fil fin, je serais déjà entre les mains de Douma.
138) Pour cette raison, l’homme doit se garder de dire des choses comme l’a fait David parce qu’il ne peut pas dire à l’ange Douma que c’était une erreur, comme cela a été le cas avec David quand HaKadosh Baroukh Hou l’a vaincu dans la sentence, comme il est écrit : « Pourquoi Dieu serait en colère contre ta voix », signifiant cette voix qui a dit ; « et détruit le travail de tes mains » - signifiant la saint chair, la sainte alliance qu’il a endommagé et a été attiré en enfer par Douma.
Explication : Il y a deux types de repentance :
-
La repentance par peur, quand les malveillances deviennent pour lui des erreurs
-
La repentance par amour, quand les malveillances deviennent pour lui des mérites.
La clarification est qu’avant la réparation finale, tant que la force de jugement est requise dans le monde, comme il est écrit « et Dieu l’a fait pour qu’on Le craigne », Malkhout doit faire vivre la Sitra Akhra, au moins de la taille d’une petite bougie, pour que les Klipot et la Sitra Akhra ne soient pas annulées. De ce fait, toute la correction de Malkhout est dans deux points – compassion et jugement. Cependant, le jugement est caché et dissimulé et la compassion est dévoilée, ce faisant, il y a la peur en elle, comme dans l’arbre de la connaissance du bien et du mal : si l’homme est récompensé, c’est bien, s’il n’est pas récompensé, c’est mal.
Il s’avère que la repentance que nous faisons durant les 6000 ans n’est que la repentance par peur, où les malveillances deviennent pour lui comme des erreurs. Il en est ainsi parce que par la repentance, nous ramenons Malkhout à la qualité de la compassion et le jugement en elle qui est caché est de la taille d’une petite bougie et d’un fil fin, car Malkhout doit encore rester dans la qualité de la peur. C’est pourquoi elle est appelée « la repentance par peur ».
Ce fil fin qui doit rester est appelé erreurs, car pour celui qui se trompe, ce n’est pas un péché, mais les erreurs l’amènent à commettre une infraction délibérément. C’est parce que l’homme ne pèche pas délibérément avant d’avoir échoué dans une quelconque erreur, et ici, c’est le fil fin qui reste dans Malkhout, car tant qu’il reste, ce n’est pas un péché. Cependant, en raison de ce jugement caché, nous en venons à commettre des malveillances. C’est pourquoi il a été dit : « il commence comme une mèche de cheveu », un fil fin, et ensuite si l’alliance n’est pas correctement gardée, il devient « comme les cordes d’une charrette », car qualité du jugement apparait dans Malkhout.
Et il est donc dit que cela rassemble à celui qui est assis à la porte de l’enfer, qui est la force du fil fin, seulement à l’entrée. Il est dit à son propos qu’au début il est comme une mèche de cheveu. Pour cette raison, notre repentance est considérée comme si nos infractions avaient été pardonnées et étaient devenues des erreurs, car le fil fin reste et nous conduit à un acte délibéré et la signification de la seconde repentance, qui est par amour, est que les malveillances deviennent des mérites.
Pour cette raison, l’homme doit se garder de dire les choses comme David, signifiant ne pas dire quelque chose qui puisse causer l’apparition de la qualité du jugement dans Malkhout, comme l’a fait David, car il ne peut pas dire à l’ange Douma que c’est une erreur, car il n’est pas sûr qu’il soit capable de se repentir immédiatement, que l’infraction soit expiée en erreur, comme ce fut le cas avec David, dont HaKadosh Baroukh Hou a vaincu dans le jugement.
« David a fait ce qui était droit aux yeux du Seigneur tous les jours de sa vie ». Il n’a pas commis de péché durant sa vie, sauf à l’égard d’Ouriah. C’est pourquoi HaKadosh Baroukh Hou est devenu son gardien et surveillant, et l’a immédiatement aidé à se repentir, et l’infraction est devenue pour lui comme une erreur, comme il est écrit : « Si le Seigneur ne m’avait pas aidé, mon âme aurait presque résidé avec Douma ». Mais le reste des gens doit avoir peur de ne pas être capable de dire devant l’ange, que c’était une erreur, et tomber dans les mains de Douma, en enfer.
Il est écrit «« Pourquoi Dieu serait en colère contre ta voix », il a également dit de cette voix « Et détruit le travail de vos mains » c’est-à-dire la sainte chair, la sainte alliance qu’il a endommagé, et il a été attiré en enfer par Douma, car la correction de la sainte alliance est appelée « le travail de nos mains », comme il est écrit « Confirme le travail de nos mains ». Et la sainte âme est appelée « sainte chair », comme il est écrit « de ma chair je verrai le Seigneur » où par la découverte du jugement dans Malkhout, la correction de l’alliance se détériore et l’âme est attirée en enfer par Douma.
Pour cette raison, « le firmament raconte le travail de Ses mains ». Les mots de ce fait pointent tout l’article du Rav Hamnouna Saba, qu’il nous a présenté. Après que la correction de l’alliance dans sa récompense et sa punition ait été clarifiée en lui, et qui s’appelle « la correction de l’alliance », « le travail de nos mains », la réparation finale clarifie ce jour où les cieux sont le marié qui entre sous sa Houppa avec la mariée.
Ainsi il est écrit qu’à la réparation finale « le firmament raconte le travail de Ses mains », car alors nous saurons que toutes ces corrections ne sont pas le travail de nos mains mais le travail de Ses mains. C’est ce que le firmament raconte, et sur lui se fera lieu le grand Zivoug de Rav Pealim Ou Mekabstéël. De plus « raconte » signifie le dévoilement de l’extension de l’abondance.
Sachez que c’est toute la différence entre ce monde avant la correction et la réparation finale. Avant la réparation finale, Malkhout est appelée « l’arbre de la connaissance du bien et du mal », car Malkhout est la conduite du Seigneur dans ce monde. Tant que les receveurs n’ont pas été complétés pour qu’ils puissent recevoir toute Sa bonté, qu’Il a pensée pour nous dans la pensée de la création, la conduite doit être sous la forme du bien et du mal, de la récompense et de la punition. C’est parce que nos récipients de réception sont toujours sales d’auto-réception, qui est très limitée dans sa mesure, et qui nous sépare aussi du Créateur.
Le grand bien de la grande mesure qu’Il a pensé pour nous n’est que dans le don, qui est plaisir sans aucune limite ni restriction. Mais la réception pour soi-même est limitée et très restreinte car la satiété éteint immédiatement le plaisir. Comme il est écrit « le Seigneur a tout fait dans Son propre intérêt », signifiant que tout ce qui se passe dans le monde a été créé dès le début uniquement pour Lui procurer contentement. Ainsi les gens qui s’engagent dans les affaires de ce monde sont en contradiction complète avec ce pourquoi ils ont été créés initialement, car HaKadosh Baroukh Hou a dit : « Tout le monde a été créé pour Moi, » comme il est écrit « Le Seigneur a tout fait dans Son propre intérêt » et « quiconque est appelé par Mon nom, Je l’ai créé pour Ma gloire ».
Et nous disons complètement l’opposé car nous disons « le monde entier n’a été créé que pour nous ». Et nous voulons absorber dans notre ventre toute l’abondance dans le monde, pour notre plaisir, et notre propre gloire. C’est pourquoi il n’est pas surprenant, que nous ne méritons pas encore de recevoir toute Sa bonté, de ce fait Sa conduite par le bien et le mal nous a été prescrite via la récompense et punition, car l’un dépend de l’autre, parce que la récompense et la punition résultent du bien et du mal. Puisque nous nous servons des récipients de réception à l’inverse de ce pourquoi nous avons été créés, nous ressentons nécessairement le mal dans les opérations de la Providence à notre égard.
Ceci est une loi, la créature ne peut pas recevoir ouvertement du mal du Seigneur, car elle endommage la gloire du Seigneur, car la créature Le percevrait comme nocif, et cela ne convient pas à un Opérateur parfait. C’est pourquoi lorsque l’homme se sent mal, dans la même mesure est sur lui la dénégation de la providence Divine, et l’Opérateur supérieur disparait de lui, et c’est la plus grande punition qui soit au monde.
En effet, la sensation du bien et du mal par rapport à Sa guidance, amène avec elle la sensation de la récompense et de la punition, car celui qui s’efforce de ne pas se séparer de la foi en le Seigneur est récompensé même quand il goûte le mal dans la providence. Et s’il ne fait pas d’effort, il aura une punition, car il est séparé de la foi en le Seigneur. Il s’avère que bien que seul le Seigneur ait fait, fait et fera toutes les actions, cela reste cependant caché et ressenti comme bien et mal. Lorsqu’il y a le mal, de la force est donnée à la Sitra Akhra, pour faire disparaitre Sa providence et Sa foi et ils arrivent à la grande punition de la séparation, et les gens sont remplis de pensées hérétiques et lorsqu’ils se repentent, ils reçoivent en contrepartie la récompense, et peuvent à nouveau adhérer au Seigneur.
Cependant par la force de la conduite de la récompense et punition, le Seigneur a préparé qu’en fin de compte, nous en serons récompensés à la réparation finale. Tous les gens obtiendront des récipients de réception réparés, afin de procurer contentement à leur Créateur, à la mesure du verset : « Le Seigneur a tout fait dans Son propre intérêt », comme ils ont été créés dès leur début. A ce moment, le grand Zivoug de Atik Yomin apparaitra, et nous arriverons à la repentance par amour, et toutes les malveillances se transformeront en mérites et tous les maux en grands biens.
Alors sera révélée Sa providence personnelle dans tout le monde, et tout le monde verra que Lui seul a fait, fait et fera toutes ces actions et actes précédents, car maintenant, après que le mal et la punition se soient transformés en bien et mérites, il sera possible d’atteindre leur Faiseur, car ils conviendront déjà au travail de Ses mains. A présent, ils Le loueront et Le béniront, pour tous ces maux et punitions imaginaires.
Tel est le point essentiel de l’article, car jusqu’à présent les corrections étaient aussi considérées comme le travail de nos mains, et donc nous avons reçu pour elles une récompense et punition. Cependant, lors du grand Zivoug de la réparation finale, il apparaitra que les corrections et les punitions n’étaient toutes que le travail de Ses mains, comme il est écrit « le firmament raconte le travail de Ses mains », car le grand Zivoug du firmament, racontera, que tout est le travail de Ses mains et Lui seul a fait, fait et fera tous les travaux.
139) Pour cette raison « Le firmament raconte le travail de Ses mains » sont les amis qui s’unissent à la mariée, Malkhout, en s’engageant dans la Torah la nuit de Shavouot, et tous ceux qui ont son signe de l’alliance, sont appelés « le travail de Ses mains ». Il mentionne et inscrit chacun. C’est le firmament qui est le soleil, la lune, les étoiles et les signes. Et c’est appelé le livre du souvenir, qui les mentionne et les inscrit, et les écrit pour qu’ils soient membres de Son palais et ainsi Il fera toujours leur volonté.
Explication : Yessod de ZA en qui le Zivoug, pour le dévoilement de tous les endroits et degrés supérieurs, s’est fait – qui sont le soleil, la lune, les étoiles et les signes – est appelé « firmament ». Il est écrit à ce propos ; « et Dieu les plaça dans le firmament des cieux ». Et quand ils se tiennent tous en lui, ils se réjouissent. Alors la lune se diminue devant le soleil, et depuis lors tout ce que le soleil prend est uniquement pour illuminer Noukva et non lui-même, comme il est écrit : « illuminer la terre ».
Commentaire : Toutes les lumières supérieures ont été placées dans le firmament des cieux, dans Yessod de ZA. Elles se tiennent en lui, et il s’accouple avec joie avec Noukva, appelée « terre » et lui donne toutes ces lumières, comme il est écrit : « illuminer la terre ». Alors, nous considérons que Malkhout est plus petite que le soleil, ZA. Cependant, à la réparation finale, la lumière de la lune sera comme la lumière du soleil, et la lumière du soleil sera sept fois comme la lumière des sept jours. Alors Malkhout ne sera pas plus petite que ZA mais grandira pour être comme ZA durant les six jours de la création, et ZA lui-même s’élèvera sept fois comme dans les six jours de la création.
Cela sera le temps dont il est écrit : « avalera la mort pour toujours ». Et alors il est écrit « ce jour-là, le Seigneur sera un et Son nom Un », car le firmament, ZA, HaVaYaH, est appelé « soleil ». « Son nom » est Noukva, qui reçoit de Lui, la lune. Durant les 6000 ans, qui reçoivent des six jours de la création, il ne leur est pas dévoilé qu’Il est un et son nom Un, car la lune est plus petite que le soleil, ZA, HaVaYaH. Katnout de Malkhout est corrigée dans Assiya parce qu’il y a le bien et le mal en elle, la récompense et la punition. De plus, il y a une grande différence entre « Lui » et « Son nom ». Dans « Son nom », Malkhout, les Zivouguim viennent l’un après l’autre, en périodes d’union et en périodes de séparation.
Mais à la réparation finale, quand « la mort est avalée pour toujours », alors « Le Seigneur [HaVaYaH] est un et Son nom Un », car « Son nom », Noukva, sera à nouveau vraiment comme la lumière de ZA : entièrement bien sans aucun mal. De plus la providence personnelle apparaitra en elle, comme il est écrit : « la lumière de la lune sera comme la lumière du soleil ».
De ce fait, à ce moment, Noukva sera appelée « un livre du souvenir » car Malkhout est appelée « livre », car les actions de tous les gens dans le monde sont inscrites en elle et Yessod de ZA est appelé « souvenir » parce qu’il se souvient des actions du monde et étudie toutes les anciennes créatures, car elles sont toutes données par lui.
Durant les 6000 ans, avant la réparation finale, le livre est seul et le souvenir est seul, aux périodes d’union et aux périodes de séparation. Mais à la réparation finale, ces deux degrés seront un comme il est écrit « le Seigneur est un et Son nom Un ». Et alors Malkhout elle-même sera appelée « un livre du souvenir », car ils sont littéralement un parce que la lumière de la lune est devenue comme la lumière du soleil.
Dans le firmament, il y a le soleil, la lune, les étoiles et les signes, signifiant Yessod de ZA, de qui toutes les lumières dans le monde sortent et en qui ils existent. Il les donne à Malkhout alors qu’elle est plus petite que lui et n’est toujours pas considérée comme « Le Seigneur est un, et Son nom Un ». Il est appelé « un livre du souvenir » et lui-même sera également Malkhout de la réparation finale, qui sera donc appelée « un livre du souvenir », car alors Malkhout recevra la pleine essence de ZA. Et ce firmament qui est appelé « souvenir » sera alors appelé « un livre du souvenir », Malkhout elle-même, qui est appelée « un livre ». Et le souvenir qui est le firmament sera littéralement un avec elle, comme il est écrit : « en ce jour, le Seigneur sera un et Son nom Un ».
140) « Jour après jour, la parole coule à flot et nuit après nuit révèle la connaissance ». Cela signifie un jour saint, de qui ces jours supérieurs du roi, des Sefirot de ZA, qui sont appelées « jours » louent les amis qui se sont engagées dans la Torah la nuit de Shavouot, et chacun raconte à son ami la chose qu’il a dit. C’est « « Jour après jour la parole coule à flot » et il le loue. Et « Nuit après nuit » signifie que chaque degré qui gouverne la nuit, les Sefirot de Malkhout, fait la louange de l’autre et cette connaissance est que chacun reçoit de son ami. Et en raison de toute cette complétude, ils sont amis et amoureux.
Explication : Après avoir expliqué que « le firmament raconte le travail de Ses mains » est le livre du souvenir, l’écrit explique « Vous avez dit : il est vain de servir Dieu, et qu’avons-nous à gagner car nous avons respecté Ses préceptes, et nous avons marché en deuil devant le Seigneur des armées…Alors ceux qui craignent le Seigneur s’exhortent mutuellement et le Seigneur écoute et entend et un livre du souvenir est écrit devant Lui pour ceux qui craignent le Seigneur et estiment Son nom, Ils seront Miens, dit le Seigneur des armées, en ce jour, je ferai Ma Segoula et J’aurai de la compassion pour eux comme un homme a de la compassion pour son propre fils qui le sert ».
Vous trouvez qu’ils se disent la même chose qu’Il a dit « il est vain de servir Dieu, et qu’avons-nous à gagner car nous avons respecté Ses préceptes…et un livre du souvenir est écrit devant Lui pour ceux qui craignent le Seigneur et estiment Son nom ». C’est parce que le Seigneur aura de la compassion pour eux comme un homme ayant de la compassion pour son fils, qui Le sert, signifiant uniquement le jour quand Je ferai Segoula [remède] – le jour de la réparation finale.
C’est parce qu’avant la réparation finale, avant que nos récipients de réception soient adptes à recevoir uniquement pour procurer contentement à notre Créateur et non dans notre propre intérêt, Malkhout est appelée « l’arbre de la connaissance du bien et du mal ». C’est parce que Malkhout est la conduite du monde d’après les actions des gens. Et comme nous ne méritons pas de recevoir tous les délices et plaisirs que le Seigneur a pensé pour nous dans la pensée de la création, nous devons recevoir la conduite du bien et du mal de Malkhout. Cette conduite nous permet enfin de corriger nos récipients de réception dans le but de donner sans réserve et d’être récompensé du plaisir et délice qu’Il a pensé pour nous.
Notre sensation du bien et du mal engendre aussi la récompense et la punition, car la sensation du mal cause la séparation de la foi en le Seigneur. Il s’avère que si l’homme fait des efforts, lorsqu’il sent le mal, pour ne pas endommager sa foi à cause de cela, et peut garder la Torah et les Mitsvot [commandements] en totalité, il est récompensé. S’il ne passe pas le test et reçoit la séparation, il se remplit de mauvaises pensées.
Nous savons que pour de telles pensées HaKadosh Baroukh Hou punit comme pour un acte. Il est écrit à ce propos : « afin de saisir le cœur de la maison d'Israël ». Nous savons également que « la vertu du juste ne le sauvera pas le jour de son crime ». Cependant, cela concerne uniquement ceux qui doutent.
Néanmoins, parfois les pensées de l’homme le dépassent au point qu’il se questionne sur toutes les bonnes actions qu’il a faites et dit : « qu’avons-nous à gagner car nous avons respecté Ses préceptes, et nous avons marché en deuil devant le Seigneur des armées ». A ce moment, il devient un méchant complet parce qu’il repense au début et perd toutes les bonnes actions qu’il a faites par cette mauvaise pensée, comme il est écrit : « la vertu du juste ne le sauvera pas le jour de son crime ». C’est pourquoi la repentance est utile, même si ceci est regardé comme recommencer à servir le Seigneur, comme un nouveau-né, dont la vertu du passé a disparu.
Souvent, la conduite du bien et du mal nous cause des ascensions et des chutes, chacune selon ce qu’il est. Sachez que chaque ascension est regardée comme un jour séparé parce qu’en raison de la grande chute qu’il a eu, repensant au début, durant l’ascension, il est comme un nouveau-né. Ainsi, à chaque ascension c’est comme s’il recommençait à servir le Seigneur. C’est pourquoi chaque ascension est considérée comme un jour particulier et de même, chaque descente est considérée comme une nuit particulière.
Comme il est écrit : « jour après jour la parole coule à flot », un jour saint, de ceux parmi ces jours supérieurs du roi. Autrement dit, à chaque ascension qu’un homme a, quand il adhérait aux jours supérieurs du HaKadosh Baroukh Hou, les amis étaient loués et chacun racontait à son ami cette chose qu’il a dite. C’est parce que par le grand Zivoug à la réparation finale, ils seront récompensés de la repentance par amour, car ils finiront la correction des récipients de réception, qui ne seront qu’en vue de donner contentement au Seigneur. Dans ce Zivoug, toutes les grands plaisirs et délices de la pensée de la création nous apparaitront.
A ce moment, nous verrons clairement que toutes ces punitions au moment des chutes, qui nous ont amené à douter du début, étaient les choses qui nous ont purifiées et étaient les causes directes de tout le bonheur et bonté qui viendront à nous au moment de la réparation finale. C’est parce que s’il n’y avait pas eu ces terribles punitions, nous ne serions jamais arrivés à ce délice et plaisir. Alors, ces malveillances se transformeront en véritables mérites.
« Jour après jour, la parole coule à flot » signifie que chaque ascension avant la réparation finale est un de ces jours supérieurs du roi, louant les amis. Ainsi, à présent il réapparait dans toute la magnificence de sa complétude, qui appartient à ce jour, et loue les amis qui tiennent la Torah avec cette chose que chacun dit aux amis, étant « il est vain de servir Dieu, et qu’avons-nous à gagner car nous avons respecté Ses préceptes » qui nous a infligé ces grandes punitions.
C’est parce que maintenant, ils les ont transformé en mérites, car toute la complétude et le bonheur de ce jour n’auraient pas pu apparaitre à présent, dans cette grandeur et magnificence, s’il n’y avait pas eu ces punitions. C’est pourquoi ceux qui disent ces mots sont regardés comme « ceux qui craignent le Seigneur et qui estiment Son nom », comme de véritables bonnes actions. C’est pourquoi il est aussi dit d’eux : « J’aurai de la compassion pour eux comme un homme a de la compassion pour son propre fils qui le sert ».
Il est dit : « jour après jour, la parole coule à flot » et loue-le. C’est parce que toutes ces nuits sont des chutes, des souffrances et des punitions qui ont arrêtées la Dvékout [adhésion] au Seigneur au point où beaucoup de jours se suivront les uns après les autres. Maintenant, après que la nuit et l’obscurité soient aussi devenues des mérites et des bonnes actions, la nuit brille comme le jour et l’obscurité comme la lumière, il n’y a plus d’arrêt et toutes les 6000 années s’unissent en un seul grand jour.
Il s’avère que tous les Zivouguim qui sortent les uns après les autres et qui dévoilent les ascensions et chutes qui étaient séparés les unes des autres sont désormais assemblées à un seul niveau sublime et transcendant du Zivoug, qui brille de la fin du monde jusqu’à sa fin. Il est écrit « jour après jour, la parole coule à flot » parce que le mot qui s’était arrêté d’un jour à l’autre, est maintenant devenu une grande louange et il le loue, car il est devenu un mérite. Ainsi, ils sont tous devenus un jour pour le Seigneur.
Quand il est dit « et nuit après nuit », cela fait référence à tous les degrés qui gouvernent la nuit, se louant mutuellement, cette connaissance que chacun reçoit de son ami. C’est parce que tous ces mots et souffrances qui sont appelés « nuits » par lesquels les degrés se sont constitués un par un, à présent, brilleront aussi comme le jour car ils se rassembleront tous et deviendront un récipient pour la grande connaissance qui remplit la terre entière de la connaissance du Seigneur.
Il s’avère que chaque nuit en elle-même serait restée dans l’obscurité, si elle ne s’était pas rassemblée avec toutes les nuits. C’est parce que chaque nuit reçoit sa part de connaissance uniquement par l’union au reste des nuits, ainsi, chaque nuit est regardée comme révélant la connaissance à l’autre, pour qu’elle convienne à la connaissance uniquement dans la combinaison avec l’autre.
Et chaque degré qui gouverne la nuit, signifiant chaque nuit, qui à présent est complétée en étant un réceptacle pour la connaissance du Seigneur, se loue mutuellement. Il s’avère que chacun loue son ami en raison de cette connaissance qu’il a reçu de son ami car la part de connaissance que chacun reçoit est de son ami, par la connexion à son ami, la nuit. Il ne recevra pas sauf en s’unissant à son ami, car tous ensemble, assemblés méritent de recevoir cette grande connaissance. C’est pourquoi il a été dit « Et par toute la complétude, ils sont amis et amoureux » car dans la grande complétude qu’ils ont reçu ensemble, toutes les nuits deviennent des amis s’aimant.
141) « Il n’y a ni parole ni mots sans que leur voix ne soit entendue ». Dans toute la terre des lignes sortent et leurs mots à la fin de l’univers. Il est écrit « Il n’y a ni parole ni mots » c’est-à-dire la parole et les mots des autres paroles dans le monde qui ne sont pas entendues devant le saint roi et Il ne veut pas les entendre, sauf ces paroles dans toute la terre dont sortent les lignes et de la fin de l’univers, leurs mots. Ces paroles font des lignes pour les habitants en haut et pour les habitants en bas. Et de ces paroles, les firmaments sont faits, et de ces paroles, de cette louange, la terre est faite.
Et si vous dites que ces paroles errent à un endroit dans le monde, l’écrit dit « et de la fin du monde, leurs mots ».
Explication : jusqu’à présent, nous avons parlé des punitions et des souffrances les plus terribles, qui sont la séparation de la foi en le Seigneur. Le Zohar dit que les punitions et les souffrances des autres choses dans le monde, des infractions personnelles, et des tourments de l’enfer, et des tourments physiques, etc. qui remplissent tout ce monde, se réunissent et sont également inclus dans ce grand Zivoug, comme il est écrit « Alors, autant le Seigneur s’était plu à vous combler de ses bienfaits et à vous multiplier, autant le Seigneur se plaira à consommer votre perte, à vous anéantir ».
Tous se rassemblent et deviennent une grande lumière, se transformant en joie et grande allégresse. Et il est dit : « Il n’y a pas de paroles, ni mots, du reste des choses de ce monde », ce sont toutes les souffrances de ce monde. Elles ne sont pas entendues devant le saint roi, car elles se transforment en joie et allégresse. Il ne veut pas les entendre pour qu’il ne les convoite pas en les écoutant, car par leur inversion en joie et allégresse, le saint roi les convoitera et aura envie de les écouter.
Autrement dit, le souvenir de chaque tristesse et peine des jours passés causera maintenant à la réparation finale, une grande joie et plaisir, comme il est écrit « En ces jours et en ce temps-là, dit le Seigneur, on recherchera l’iniquité d’Israël, mais il n’y en aura pas ». C’est parce que quand elles se transforment en mérites, elles feront un tel contentement, que les iniquités des jours passés seront recherchées pour qu’on se moque d’elles, mais elles ne seront pas trouvées. C’est-à-dire, il nous semblera qu’elles n’existent plus sous leur forme réelle, comme elles l’étaient dans le passé. Et il est dit : « Il ne veut pas les entendre » signifiant qu’il n’y a pas de parole ni mot, qui ne reviendront à eux dans un désir et grande envie de les écouter, puisque maintenant elles sont toutes devenues de saintes et fidèles lumières.
Ce grand niveau qui s’élève dans le grand Zivoug de toutes les âmes et toutes les actions– bonnes et mauvaises- à la réparation finale est regardé comme une ligne et un pilier de lumière qui brille de la fin du monde jusqu’à sa fin. C’est une grande union, comme il est écrit « le Seigneur sera un et Son nom Un ». Et il a été dit « mais ces choses, leur lignes sortent sur toute la terre », car le niveau qui sort de ces paroles, qui sont tous les genres de souffrances et punitions, illuminent de la fin du monde jusqu’à sa fin, signifiant sur toute la terre.
Et il a été dit : « des habitants en haut et des habitants en bas ». Cette chose est très sublime, et je vais m’efforcer de la clarifier du mieux que je peux. Nous savons que dans l’éternité, l’ordre du temps n’est pas comme dans ce monde. Il s’avère que quand HaKadosh Baroukh Hou a pensé à créer le monde, toutes les âmes avec leurs conduites étaient déjà créées en Lui –jusqu’à la fin, dans une complète complétude qui est requise d’elles, pour recevoir tout le plaisir et bonté qu’Il a pensé à leur procurer. En Lui, le futur et comme le présent, et le futur et le passé ne s’appliquent pas à Lui.
Par cela vous comprendrez ce que nous avons appris « HaKadosh Baroukh Hou a montré à Adam ha Rishon chaque génération et ses professeurs », ainsi qu’à Moïse. Cela semble déconcertant, car ils n’avaient pas encore été créés, comment leur montra-t-Il ? Cependant, il a été dit que toutes les âmes et toutes leurs conduites jusqu’à la réparation finale sont déjà apparues devant Lui dans la réalité. Elles sont toutes présentes dans le Jardin d’Eden supérieur, et de là elles descendent, se revêtissent dans les corps dans ce monde, chacune en son temps. De là, HaKadosh Baroukh Hou les montre à Adam ha Rishon ainsi qu’à Moïse, et à tous ceux qui le méritent. C’est un sujet très vaste et tout esprit n’est pas capable de le supporter.
C’est pourquoi, il est dit dans le Zohar que quand ils s’unissent en un en haut, elle s’unit en une en bas, car le niveau du grand Zivoug de la réparation finale – comme il est écrit « Le Seigneur sera un et Son nom Un » - ce niveau est déjà sorti en haut – toutes les âmes et toutes les actions dans le monde, qui seront créées jusqu’à la réparation finale, par rapport à Son éternité, car le futur est comme le présent pour Lui. Il s’avère que ce pilier de lumière – qui brille de la fin du monde jusqu’à sa fin, brillera à la réparation finale – se tient déjà dans le Jardin d’Eden supérieur et brille devant Lui comme il nous apparaitra à la réparation finale.
« Un opposé à l’autre », car HaKadosh Baroukh Hou est un. C’est parce qu’à la réparation finale, les deux niveaux éclaireront l’un opposé à l’autre, et alors « Le Seigneur sera un et Son nom Un ». Et il est donc dit « ces paroles font une ligne des habitants en haut et des habitants en bas », une ligne qui illuminent les habitants en haut et les habitants en bas, l’un opposé à l’autre.
C’est parce que ce niveau illumine les habitants d’en haut – qui sont les âmes qui sont toutes dans le Jardin d’Eden supérieur – et illuminent les habitants en bas – qui sont toutes les âmes après s’être vraiment revêtues dans un corps dans ce monde et être arrivées à la réparation finale. Autrement dit, ces deux niveaux brillent ensemble à la réparation finale, et alors l’union de « le Seigneur est un et Son nom Un » apparait.
Il nous dit cela pour que nous ne nous trompions en pensant que ce pilier de lumière qui brille dans le Jardin d’Eden supérieur et s’étend et illumine à la réparation finale dans ce monde. Ce faisant, il nous dit que ce n’est pas le cas. Mais les firmaments sont faits de ces paroles parce que ce niveau sort sur Yessod de ZA, qui est appelé « un firmament ».
Pour cette raison, il y a toujours une distinction entre tous les Zivouguim, où le premier niveau sort du firmament vers le haut, et ensuite il illumine les receveurs du firmament vers le bas. Le niveau qui sort du firmament vers le haut est appelé « cieux » et le niveau qui est reçu du firmament vers le bas est appelé « terre ».
Quand la ligne de lumière s’unit aux habitants en haut et aux habitants en bas, il y a toujours la distinction entre le Jardin d’Eden supérieur et les habitants de ce monde. C’est parce que les habitants du Jardin d’Eden supérieur reçoivent le niveau du Zivoug qui sort du firmament vers le haut, car les firmaments sont faits de ces paroles, signifiant un nouveau ciel pour les habitants en haut. Seule la splendeur qui s’étend du firmament vers le bas est reçue par les habitants en bas, et elle est appelée « nouvelle terre ». C’est ce qui conclue cette louange, signifiant que les habitants en bas obtiennent uniquement la louange et la splendeur qui s’étendent du ciel à la terre.
Et si vous dites que ces paroles sont à un endroit, car il a été expliqué que le Zivoug a été fait comme tous les Zivouguim, où du firmament vers le haut, il s’étend au firmament et en bas, il est alors possible de se tromper et dire que seule une ligne fine s’élève à un endroit, comme il est écrit dans l’œuvre de la création « que les eaux…. Se réunissent à un endroit », signifiant seulement à l’intériorité des mondes qui n’atteignent qu’Israël et non l’extériorité des mondes.
Mais il dit que si ce n’est pas le cas, mais qu’elles errent dans le monde, que la lumière erre et remplit le monde de la fin du monde jusqu’à sa fin. Il est écrit à ce propos « et leurs mots jusqu’à la fin du monde », signifiant même à l’extériorité des mondes, qui atteint aussi les nations du monde, comme il est écrit « et la terre sera remplie de la connaissance du Seigneur ».
142) Et comme les firmaments ont été faits d’eux, qui est en eux ? Il répéta et dit « en eux Il plaça une tente pour le soleil ». Ce saint soleil, ZA, là est son lieu et sa résidence en eux, et il se couronne d’eux. Il dit que le pilier de lumière sort du firmament vers le haut, et seule une louange d’eux s’étend du firmament vers le bas. Ainsi nous devrions demander « qui se sert de ce pilier de lumière » ? Qui est en eux ? Il répond que ZA, le soleil, se couronne et place sa résidence dans ce pilier de lumière, car il se couronne de ce pilier comme sous un dais nuptial, car une tente signifie qu’il y a un dais au-dessus de lui. « En eux Il a placé une tente pour le soleil ».
143) Comme ZA est présent dans ces firmaments et se couronne d’eux, il est comme un marié sortant de son dais nuptial, heureux et courant dans ces firmaments, en sortant et y entrant, courant d’une autre tour à un autre endroit. Il sort de la fin des cieux, sortant du monde supérieur et arrive au bord des cieux en haut, Bina. Sa durée est la fin des cieux en bas, Malkhout, la période de l’année qui désigne toutes les fins et qui était liée aux cieux jusqu’à ce firmament.
Commentaire : ici il suggère un grand et terrible secret – la sortie du soleil de son étui, de son dais nuptial. Une fois que le grand Zivoug a été fait dans ces firmaments, sous un dais nuptial, il sort de ces firmaments vers une autre tour à un autre endroit, à Malkhout, qui est appelée « le nom du Seigneur est une tour puissante », car alors Malkhout s’élève et s’unit à Lui comme un.
La fin de Malkhout est appelée « la durée de l’année ». Avant la correction, les Klipot appelées « la fin des jours » s’y agrippent, mais maintenant, après la réparation finale, il faut encore corriger ce discernement particulier. Ceci est fait par la sortie du soleil de son étui, comme il est écrit « un marié sortant de son dais nuptial », illuminant et allant à une autre tour, qui est Malkhout. Et alors il est écrit « il est heureux comme un homme fort courant sa course », car il court dans la même tour, et sa période est jusqu’à sa fin, car il illumine du bord des cieux en haut, jusqu’à toutes les fins dans Malkhout, pour corriger cette période de l’année jusqu’à la fin des cieux en bas.
« Sa période » signifie le bord des cieux en bas, Malkhout la durée de l’année, qui indique toutes les fins, car cette correction finit la correction de toutes les fins dans Malkhout. Ce faisant, elle est liée aux cieux jusqu’à ce firmament, c’est-à-dire Malkhout reçoit l’illumination de la fin du ciel d’en haut jusqu’à ce firmament, de ZA.
144) « Rien n’est caché à sa chaleur » de cette période de l’année et de la période du soleil, qui gravite de chaque côté. « Et rien n’est caché» signifie qu’il n’y a personne, parmi tous les degrés supérieurs, qui lui soit caché, ils tourneront tous et viendront, et personne ne lui sera caché. « À sa chaleur » signifie qu’il se réchauffe et retourne vers les amis, quand ils sont en complète repentance. Toute cette louange et tout ce mérite sont en raison de leur engagement dans la Torah, comme il est écrit « La Torah [loi] du Seigneur est complète ».
C’est parce qu’après le grand Zivoug, la couverture et la dissimulation ont lieu dans toutes les lumières supérieures. Par conséquent, ce nouveau Zivoug est nécessaire dans une tour, comme il est écrit : « et sa période les termine », signifiant il rouvre toutes les lumières supérieures qui étaient cachées à cause de l’annulation de BON, avant son ascension à SAG.
« Rien n’est caché à sa chaleur », de cette période et de la période du soleil, qui gravite de tous les côtés. Il en est ainsi parce que ce Zivoug de la période du soleil avec la période de l’année corrige les extrémités de Malkhout de tous les côtés, dans chaque aspect jusqu’à ce que cela soit suffisant pour la correction complète, quand BON monte et redevient SAG, qui est une correction complète dans chaque aspect. Après cela, « rien n’est caché » c’est-à-dire, aucun des degrés supérieurs ne lui est caché, car tous les degrés et les lumières supérieures reviendront se dévoiler à lui dans une découverte complète, ils graviteront tous et viendront à lui. Et pour tous et chacun, aucun ne lui est caché, car tous les degrés et les lumières supérieures retournent et viennent progressivement à lui jusqu’à ce que rien ne lui soit caché.
Il est dit : « à sa chaleur », car il se réchauffe et retourne à eux alors qu’ils sont en complète repentance. Cela signifie que la découverte ci-dessus ne se produit pas en une instant, car la période du soleil brille progressivement jusqu’à ce qu’elle se réchauffe suffisamment pour la complète repentance, quand les méchants sont jugés par lui, et que les justes sont guéris par lui. Et alors ils sont récompensés de la grande révélation susmentionnée.
145) HaVaYaH [Seigneur] est écrit six fois ici. Six versets sont de ce verset. « Les cieux racontent » jusqu’à « la loi du Seigneur est complète ». C’est pourquoi il écrit « au commencement » en qui sont six lettres [en hébreu]. « Dieu créa le ciel et la terre » sont six mots [en hébreu]. Les autres versets, du verset « La loi du Seigneur est complète » jusqu’à « qui sont plus gentils que l’or » sont uniquement opposés aux six fois HaVaYaH qui sont écrites en eux. Cependant, les six versets eux-mêmes ne sont pas expliqués.
Les six versets du verset « Les cieux racontent » jusqu’à « la loi du Seigneur est complète » sont pour les six lettres dans le mot Béréshit [au commencement]. Les six noms sont pour les six mots qui sont ici, qui sont « Dieu créa le ciel et la terre » [en hébreu].
Explication : Tout le degré qui apparait dans les mondes vient tout d’abord dans les lettres, au moment où il est toujours caché. Ensuite, il vient dans la combinaison des mots, et alors ce qui est dans le degré est connu, 216 lettres et soixante-douze mots. Les six lettres dans le mot Béréshit incluent déjà l’existence du ciel et de la terre dans leurs six lettres. Cependant, elles sont toutes cachées parce qu’elles ne sont que suggérées dans les lettres sans aucune combinaison de mots.
Ensuite il y a six mots [en hébreu] « Dieu, créa, le ciel, et la terre ». Et ce qui est contenu dans le mot Béréshit se révèle, car ils sont le ciel et la terre et ce qui les remplit. De même, nous devons comprendre les six versets du verset « les cieux racontent » jusqu’à « la loi du Seigneur est complète », où il y a toujours le début de la découverte de la réparation finale, quand elle est toujours en lettres, comme dans les six lettres du mot Béréshit. Le dévoilement complet à la réparation finale commence à partir de « la loi du Seigneur est complète » où il y a les six noms et chaque nom indique une atteinte, pour montrer que c’est seulement après la complète rédemption comme il est écrit « et rien n’est caché à sa chaleur » toutes les combinaisons des mots qui étaient dans le grand Zivoug de la réparation finale apparaissent dans les six noms.
Tel et le sens de ce qui est écrit « au commencement », en qui il y a six lettres. « Dieu créa le ciel et la terre » sont six mots. Des six versets et six noms, il est écrit dans la Torah les six lettres dans Béréshit où ciel et terre disparaissent. Et dans les six mots ils sont découverts. « Dieu, créa, le ciel, et la terre ». Ainsi sont les six versets de « les cieux racontent » jusqu’à « la loi du Seigneur est complète », où le grand Zivoug de la réparation finale n’a pas encore été révélé, mais après le verset « et rien n’est caché à sa chaleur », les six noms qui sont dans ces six noms apparaissent et la totalité du grand dévoilement de la réparation finale arrive dans sa plénitude et complétude.
Les autres versets correspondent uniquement aux six noms HaVaYaH, car les versets sont écrits après « et rien n’est caché à sa chaleur », jusqu’à la fin du psaume, suggérant les six noms qui y sont écrits. Il s’avère que les six versets sont pour les six lettres ici, et les six noms pour les six mots ici.
Cela signifie que les six versets du verset « les cieux racontent » jusqu’à « la loi du Seigneur est complète » sont comme les six lettres de Béréshit, qui ne sont pas complètement dévoilées. Et les six noms dans les mots de « la loi du Seigneur est complète » jusqu’à la fin sont comme les six mots « Dieu créa, le ciel et la terre », qui ici sont arrivés à leur complétude. Cela vient pour nous dire que dans les six versets, leurs degrés ne sont pas encore révélés, et ils sont comme les six lettres de Béréshit. Mais après les six autres versets, dans les autres versets, en qui il y a les six noms, ils arrivent au dévoilement désiré.
146) Alors qu’ils étaient assis, Rabbi Elazar, son fils, et Rabbi Abba entrèrent. Il leur dit : « certainement la face de la Divinité est arrivée, c’est pourquoi je vous appelle Péniel, qui a les lettres de Pnei El [faces de Dieu], car vous avez vu la face de la Divinité face-à-face. Et maintenant que vous savez, et qu’il vous a révélé le texte de Benaih fils de Jéhoiada, il doit y avoir un mot du saint Atik, Keter. Et de plus le texte qui suit « et il tua l’Egyptien ». Et de celui-ci, qui est le plus caché, ils ont dit qu’il est le saint Atik.
Commentaire : Cela fait référence au meneur d’ânes, qui a révélé l’âme de Benaiah fils de Jéhoiada, pour laquelle Rabbi Shimon les a appelé Péniel. L’âme de Benaiah fils de Jéhoiada est un niveau qui est destiné à apparaitre à la réparation finale. C’est pourquoi eux aussi expérimentent la couverture et la dissimulation de toutes les lumières supérieures, comme il est écrit ici dans Zivoug de la période du soleil durant l’année, jusqu’à ce qu’ils soient à nouveau récompensés de toutes les lumières.
C’est ce que Rabbi Shimon leur a révélé, le verset de Bénaiah fils de Jéhoiada. Il leur fait allusion qu’ils ont déjà été récompensés des six versets de « Les cieux racontent » et qu’ils sont déjà dans les six noms des autres versets. Quand ils ont atteint l’âme de Bénaiah fils de Jéhoiada par le meneur d’ânes, leur atteinte n’était toujours pas révélée, car à ce moment ils étaient dans les six versets, car ils venaient de traverser ce même chemin de miracles et de signes.
Mais à présent que l’âme de Benaiah leur est ouvertement révélée, comme il a été dit « et maintenant, que vous savez » il leur révéla le verset de Bénaiah fils de Jéhoiada, c’est certainement un mot du saint Atik, ainsi que le texte qui suit. C’est parce que l’âme Bénaiah fils de Jéhoiada est la circoncision de Atik, signifiant le grand Zivoug de Atik Yomin, qu’ils connaissaient aussi alors. Mais maintenant vous connaissez aussi le verset qui suit – qu’il a frappé « les deux d’Ariel, Moab » et qu’il a frappé l’Egyptien. Tous ces versets sont aussi la circoncision de Atik, et de celui qui est le plus caché, ils ont dit, signifiant Atik Yomin, il est le plus caché.
147) Ce verset « et il tua l’Egyptien » est expliqué ailleurs, à un autre degré. « Et il tua l’Egyptien, un homme de grande stature de cinq coudées de haut ». Tout est une chose. Cet Egyptien est celui qui est connu dont il est écrit « très grand dans le pays d’Egypte aux yeux des serviteurs de Pharaon et du peuple », car il était grand et respecté, comme ce vieil homme l’a révélé.
Commentaire : Ce verset que Rabbi Hamnouna a expliqué « il a tué l’Egyptien, un homme d’allure » est expliqué à un autre degré, d’après les mots des Chroniques « et il tua l’Egyptien », et tout est un. Les deux versets sont un, car il est écrit « il tua un Egyptien, un homme d’allure » et il est écrit « Et il tua l’Egyptien, un homme de grande stature de cinq coudées de haut ». Les deux sont un et font référence à Moïse dans un langage différent.
148) Ce verset est clarifié dans le séminaire supérieur. Un homme de mesure, tout est un. Un homme d’allure et un homme de mesure sont tous un, car il est le Shabbat et la zone du Shabbat, comme il est écrit : « tu mesureras en dehors de la ville ». Il est également écrit « Ne commettez pas d’iniquité en fait de jugements, de poids et de mesures ». Par conséquent, il est un homme de mesure. Il est véritablement un homme de mesure : sa taille est de la fin du monde jusqu’à la fin du monde. Ainsi était Adam ha Rishon. Et si vous dites « mais il est écrit ; cinq coudées de haut », ces cinq coudées étaient de la fin du monde jusqu’à la fin du monde.
Commentaire : c’est le séminaire d’HaKadosh Baroukh Hou. Rabbi Shimon a dit des membres de ce séminaire « j’ai vu des hommes nobles, et ils sont peu nombreux ». Il y a le séminaire en bas, qui est le séminaire de Matat. Il dit que ce verset, que Saba a expliqué, vous l’expliquerez dans le séminaire supérieur. Un homme d’allure fait référence au degré de Moïse, dont il est dit « il n’y aura jamais un autre prophète en Israël comme Moïse », comme il est écrit « en vision et non en énigmes ». Un homme de mesure est également nommé d’après l’allure, mais une mesure de cette allure, car la mesure de cette allure est de la fin du monde jusqu’à sa fin.
L’allure et la mesure sont comme le Shabbat et la zone du Shabbat : la zone du Shabbat est la fin de la mesure du Shabbat. Cependant, durant les 6000 ans, la mesure de la zone du Shabbat est restreinte à 2000 coudées. Après la réparation finale, la zone du Shabbat sera de la fin du monde jusqu’à sa fin, comme il est écrit « et le Seigneur sera roi sur toute la terre ». Et il a été dit « un homme d’allure et un homme de mesure » tout est un, car c’est le Shabbat et la zone du Shabbat. Il est écrit « Tu mesureras aussi en dehors de la ville », et il est écrit « Ne commettez pas d’iniquité en fait de jugements, de poids et de mesures. Ainsi le sujet de la mesure est la fin de la limite du sujet. De même, un homme de mesure indique la fin de la limite du Shabbat après la réparation finale – de la fin du monde jusqu’à sa fin.
Il est véritablement un homme de mesure. Un homme de mesure signifie le propriétaire de cette véritable mesure [en hébreu Mida signifie « qualité » et « mesure »], que la qualité ne le gouverne pas, mais il contrôle cette qualité et l’exécute selon sa volonté et désir.
C’était Adam ha Rishon avant qu’il ne pèche avec l’arbre de la connaissance – sa hauteur était de la fin du monde jusqu’à sa fin. Il illuminait de la fin du monde jusqu’à sa fin comme la mesure de la zone du Shabbat après la réparation finale. Ces cinq coudées étaient de la fin du monde jusqu’à la fin du monde, parce que ces cinq coudées sont les dix Sefirot, qui ne sont essentiellement que KHB TM qui se diffuseront de la fin du monde jusqu’à sa fin, après la réparation finale.
149) « Et dans la main de l’Egyptien il y avait une lance », comme il est écrit « comme une ensouple de tisserand », qui est le bâton de Dieu qui était dans sa main, gravé dans le nom gravé et explicite dans l’illumination des combinaisons de lettres, que Bezalel et son séminaire - qui est appelé « tisserand » - ont gravé. Il est écrit « il les a rempli de la sagesse du cœur pour faire tout le travail du graveur et du penseur… dans du lin fin et un tisserand ». Et sur ce bâton, le nom qui était gravé de tous les côtés illuminait dans l’illumination des sages qui ont gravé le nom explicite en quarante-deux discernements. Et à partir de là, le texte est comme le vieil homme l’a expliqué ci-dessus, heureux est-il.
Commentaire : Les combinaisons de lettres pour les noms sacrés sont appelées « l’œuvre du tisserand ». Comme un tisserand qui tisse les fils d’un habit, les lettres se joignent et se combinent en mots des noms sacrés, qui signifient les saintes atteintes. Il dit qu’avec ce bâton de Dieu, qui était dans la main de Moïse, ces combinaisons de lettres du nom explicite étaient gravées, celles que Bezalel et son séminaire ont gravées dans le travail du tabernacle.
C’est pourquoi il est appelé le bâton de Dieu par le nom de l’ensouple du tisserand, le nom de Bezalel, appelé « tisserand ». Une « ensouple » est comme la lumière, et le tisserand est Bezalel, suggérant que la lumière des combinaisons de lettres du nom explicite était comme la lumière du nom explicite que Bezalel avait gravé. C’est pourquoi il a été dit « dans l’illumination des combinaisons de lettres que Bezalel a gravé ».
Avant la réparation finale, le bâton ne brillait pas de tous les côtés, car il y avait une différence entre le bâton de Dieu et le bâton de Moïse. Il est écrit du bâton de Moïse « étend ta main et saisit-le par sa queue… et il est devenu un bâton dans sa main ». Ainsi, il ne brillait pas de tous les côtés. Cependant, après la réparation finale, il brille de tous les côtés.
Il a été dit que sur ce bâton, le nom gravé brillait de tous les côtés de l’illumination des sages, qui gravent le nom explicite en quarante-deux Behinot, car le nom explicite qui était gravé sur le bâton illuminait de tous les côtés, comme dans « la mort sera avalée pour toujours ». De ce fait, il illumine pareil de tous les côtés et la lumière du Nom qui était gravée sur le bâton était l’illumination de Hokhma du nom Mem-Bet.
150) « Revenez O précieux, revenez, et nous renouvellerons la correction de la mariée cette nuit ». Quiconque s’unit à elle cette nuit-là sera gardé avec elle tout au long de l’année, en haut et en bas, et finira son année en paix. Il est d’écrit d’eux « l’ange de Dieu campe autour de ceux qui Le craignent, et les sauvera. Goûtez et voyez que le Seigneur est bon ».
Il y a deux interprétations à cela et toutes deux sont vraies :
1) Le jour du don de la Torah est l’illumination de la réparation finale, quand « la mort est avalée pour toujours » et qu’il y a la « liberté de l’ange de la mort. » De ce fait, cela vaut la peine de s’efforcer d’attirer cette lumière à ce moment, le jour de Shavouot, parce que la nature des lumières est de se renouveler à leur saison, et il est assuré qu’il finira son année en paix même à présent et sera libéré de l’ange de la mort.
2) Cela fait référence au véritable temps de la réparation finale. Ici, la signification de « il finira son année en paix » sera que Malkhout est appelée « année » et par le renouvellement des lumières de ceux qui tiennent la Torah après la réparation finale, il sera garanti de corriger l’année, Malkhout, en totalité. C’est parce que le renouvellement des lumières de ceux qui tiennent la Torah est appelé « la nuit de la correction de la mariée » qui est Malkhout, appelée « une année ». Ce faisait, il finira son année en paix en totalité.